Un homme. 47 ans (zut, ça change tout le temps...)
Marié, 2 enfants. (rien de nouveau)
Un rien de cheveux blancs… (un peu plus que la dernière fois)
Ok rassurez-vous, je ne vais pas vous faire tout le portrait en vers rimés ! Si ? Vraiment, vous insistez parce vous adorez la poésie ? Bon, moi aussi et j’en parlerai plus loin.
Je vis dans un magnifique coin de notre très beau pays : la Franche-Comté aux paysages apaisants et inspirants.
C’est bateau de dire ça mais j’ai toujours aimé lire (on se croirait à la cérémonie des Miss France « j’adore la lecture, les pingouins de l’Antarctique et la crème fouettée sur les fraises Tagada »). Il parait que tout petit j’avais toujours un dictionnaire dans les mains ou un journal local. Je me souviens aussi avoir lu beaucoup de BD et que ma tante, adhérente à France Loisirs, m’offrait chaque mois un volume de l’encyclopédie de la nature. Bref, bien entouré par l’objet-livre depuis tout jeune, j’ai depuis ce temps-là toujours eu un livre dans les mains. Certains m’ont marqué au point de ne jamais les avoir oubliés (L’enfant Noir, de Camara Laye, lecture de collège ; La Mousson ; Regain, de Jean Giono ; Jessie, mon premier Stephen King à l'âge de 13 ans…)
Aujourd’hui je lis de tout au point qu’il serait réducteur de citer un genre ou des auteurs en particulier… Toutefois je me risque à évoquer Stephen King, Amélie Nothomb, Jean Teulé, Jules Verne, Victor Hugo, Frédéric Dard, Alexandre Dumas, Max Gallo, Tonino Benacquista, San Antonio et Frédéric Dard, Janet Evanovich, Madeleine Wickham, Linwood Barclay, Tim Weaver, Shari Lapena, Lisa Jewell, etc en VO, Arturo Perez-Reverte, Carlos Ruiz Zafon en VO aussi, etc..
J’aime aussi découvrir des premiers romans d’amis auteurs…
J’ai redécouvert il y a une dizaine d'années le plaisir de la bande-dessinée et des romans graphiques qui aujourd’hui ont pris une importance considérable dans le panorama littéraire.
Enfin, pour clore ce sujet (oh là là je suis bavard..), j’ai un rapport terrible à la lecture dans le sens où je suis incapable de me séparer d’un roman lu… au grand dam de ma femme et des murs de mon chez-moi qui croulent sous déjà plus de 4000 ouvrages… Du coup, incapable aussi d’emprunter un livre en bibliothèque puisque par définition je devrais le rendre… Trop dur l’addiction ! Vous connaissez ça, vous autres…
C’est bateau de dir…. Ah je l’ai déjà faite celle-là ! Plus sérieusement je crois avoir écrit ma première petite nouvelle vers 11 ou 12 ans, sur une machine à écrire semi-traitement de texte, en vacances chez ma tante (la même qu’au paragraphe précédent !). C’était une histoire sur la boxe (j’étais fan de Rocky à l’époque !), suivie d’une autre plutôt fantasy.
Après quoi j’ai suivi des études littéraires, un peu par hasard ou défaut puisque je voulais être pilote de chasse mais pour ça il aurait fallu que je ne sois pas fâché avec les matières scientifiques…
Mais là : révélation ! J’avais trouvé ma voie ! J’ai surkiffé le lycée et l’étude des textes littéraires.
A la réflexion, j’adorais aussi le samedi matin au collège : le jour de la rédaction.
J’en conclus donc c’était là mon destin. Alors, quand je regarde en arrière je me dis : ok, c’était écrit que je devrais écrire !
A la main ! Oui, à l’ancienne. Enfin, pas à la plume d’oie non plus, hein ! Pas sur du papyrus ! Non, avec un stylo ou un critérium sur des petits bloc-notes. J’ai déjà essayé d’écrire directement sur écran mais je sens que je ne tape pas suffisamment vite pour suivre le fil de la pensée. Ou plutôt, je suis persuadé que ce qui ressortirait serait différent, et dans mon cas, moins bien. Alors cela prend du temps ! Ecrire puis taper… Et puis n’aimant pas tellement lire sur écran, je préfère pouvoir relire mes manuscrits bien que j’aie une sacrée écriture de cochon qui parfois me semble hermétique, soyons honnêtes !
(Update : l paragraphe qui précède est désormais caduc car depuis mon sixième roman, je me suis résolu à l'écriture sur clavier. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !)
J’écris à n’importe quel moment mais j’aime particulièrement le faire au restaurant le midi ou dans un bistrot. Ou parfois le soir, la télé allumée. Paradoxalement, écrire dans le bruit m’aide à m’isoler, je suis comme dans une bulle. Ecrire dans le silence devant une page blanche m’angoisserait !
J’ai écrit des nouvelles, des contes pour enfants, des débuts de scénarii…
Arrivé au mitan de ma vie, je me concentre sur deux axes d’écriture, pour moi indissociables : les romans (thrillers, suspenses, intrigues) et les recueils poétiques. J’ai besoin de ces deux types d’écriture très différents. Sachant que le roman est purement de la fiction tandis que je me livre beaucoup plus dans les poèmes que j’écris « avec les tripes ».