La toute première chronique d’Un Frère de Trop

Gérard Monchy, lecteur amateur de belles lettres, nous propose sa fiche de lecture sur son blog Livres et Auteurs Naissants :

 

Un remerciement un peu particulier à l’auteur Sébastien Theveny car je suis un des privilégiés à avoir eu l’honneur de lire son roman avant son édition. C’est pourquoi je consacre une chronique, le jour de la sortie officielle de « Un frère de trop« . 

 

 

Le vent se lève et la tempête arrive sur le monde de l’auto édition avec cet ouvrage qui reste à flot sans montrer le moindre signe de perdition dans les profondeurs. Par contre si vous pensez faire en croisière tranquille, il va falloir changer de cap.

 

J’ai commencé cette chronique en employant un vocabulaire maritime parce que le destin ou autre intervention divine voire humaine amène une virée en mer à tourner à la tragédie.

 

 

Nous sommes donc partis pour 460 pages dans le milieu particulièrement fermé d’une famille très unie, comme se doit de l’être celle des Lacassagne: mais l’est-elle un peu, beaucoup ou pas du tout?
 
Il y a, certes, les liens du sang, de l’argent qui font que la réussite des uns dépend de celle des autres. Mais dans le milieu financier et des affaires il règne une omerta.
 
Lorsque le journalisme renforce ses investigations au delà des limites fixées par certains, il en résulte une enquête approfondie sur le passé et des anticipations sur le futur.
 
Dès lors, un jeu de masques fait des uns, d’éventuels suspects et des autres des témoins qui pourraient devenir eux-mêmes coupables.

 

 

Des personnages, Charles, Lucie, Edouard, Pierre-Hugues, Marie-Caroline…….. évoluent dans le registre de la méfiance, de l’injustice, de l’immoralité, de la corruption, de l’amour, du silence mais chacun possède son léger secret ou lourd fardeau.
 
Il y a d’autres protagonistes qui par le seul fait d’exister sont une source de soucis et d’interrogations pour les autres concernés.
 
La persévérance de Jérôme et de Colombe sera t’elle souhaitée ou souhaitable?
 

 

Une alternance de reculs dans les souvenirs et de retours dans le présent nous fait revivre et vivre les scènes comme en direct mais en même temps que cette approche de la vérité semble se profiler, l’instant suivant nous en éloigne.
 
 
Des rebondissements … Y en a t’il?……. Oui
Des gendarmes … Oui … mais
Des innocents? … Oui … mais
Des coupables? … peut être … mais qui sait ?
 
La faculté de l’auteur à faire douter le lecteur est indéniable.

 

 

L’écriture est, comme le mouvement des vagues, tantôt calme, tantôt houleuse mais jamais plate. Un bon développement. Le style est sans écueil grâce au côté pointilleux de l’auteur.
 
Un fil conducteur qui tient en éveil. Une chute qui est la suivante ……. vous voyez un peu à quoi vous aurez droit.
 
 
J’ai aimé ce roman classé désormais dans la catégorie Thriller.
 

 

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